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- Visite de l'Assemblée nationale avec le Conseil municipal de la jeunesse de Beauchamp
Ce matin, durant l'examen de la loi EGAlim, Cécile RILHAC a reçu le Conseil Municipal des Jeunes de la ville de Beauchamp pour une visite de l'Assemblée nationale. Toujours un grand plaisir pour la députée de faire visiter l'Assemblée à nos enfants afin qu'ils comprennent le sens de la citoyenneté dès le plus jeune âge. Et une excellente occasion pour leur parler de démocratie et leur expliquer comment est fabriquée la loi dans notre pays. Merci aux élus et aux parents qui les accompagnaient.
- Prospection téléphonique : Cécile RILHAC souhaite renfonrcer les moyens de la lutte contre les ph...
Face au phénomène jugé souvent intrusif, à juste titre, de la prospection téléphonique, Cécile RILHAC a souhaité attirer l'attention de Monsieur Bruno LE MAIRE, Ministre de l'économie et des finances sur la question de moyens entrepris afin de lutter contre et si le dispositif bien connu "Bloctel" était bien suffisant... Nous vous proposons ci-après le texte de la question écrite posée par Madame RILHAC : Madame Cécile RILHAC attire l'attention de M. le Ministre de l'économie et des finances sur la question de moyens entrepris afin de lutter contre la prospection téléphonique. Le dispositif « Bloctel » issu de la Loi consommation du 17 mars 2014, lors du précédent quinquennat, a été mis en place afin de tenter d'éradiquer ce phénomène toujours aussi exécrable pour nos concitoyens. En effet, la prospection téléphonique, vécue comme envahissante, est le seul système de démarchage où le consentement par défaut du consommateur est admis. Autrement dit, le consommateur doit expressément refuser la réception de ces appels afin de ne plus les recevoir, à la différence des mails ou SMS où il doit expressément avoir accepté de recevoir les sollicitations. Par ailleurs, il est utile de préciser que les secteurs recourant au démarchage téléphonique sont aussi précisément ceux que l'on retrouve le plus souvent dans les litiges de consommation (travaux de rénovation énergétique etc...) comme le souligne l'association UFC-que choisir. Pour autant, malgré la mise en place de « Bloctel » les consommateurs, qui ont eu recours à ce dispositif, constatent néanmoins aujourd'hui la résurgence d'appels intempestifs, souvent plusieurs fois par jour et à des heures parfois indues, notamment sur leurs lignes fixes et y compris en soirée. Elle demande donc si le Gouvernement a dressé un bilan du fonctionnement de Bloctel et s'il a audité les porteurs du dispositif. Elle souhaite savoir s'il compte renforcer le dispositif en question ou le revoir en profondeur en apportant d'autres réponses à ce qui est devenu, pour un certain nombre de nos concitoyens, une nuisance quotidienne de plus en plus difficile à tolérer.
- Que retenir de l’intervention du président de la République sur les banlieues ?
Des choses sont déjà en cours et doivent être généralisées si elles fonctionnent, d’autres doivent se mettre en œuvre, enfin certaines méritent instruction et seront annoncées en juillet. La Stratégie en 3 points : 1/ Les mêmes droits pour tous et partout Sécurité : - Police de Sécurité du Quotidien avec + 1300 policiers déployés dans 60 quartiers prioritaires, - Mieux travailler avec la police municipale, - Plan d’action pour lutter contre les trafics de drogue. Logement : - ANRU : inscription des crédits par l’Etat pour le principe d’action « Cœur de quartier » pour agir vite et faire sortir les projets sous 6 mois. Modernisation du fonctionnement de l’ANRU, - Logement social : mobilisation des acteurs et réalisation de "pacte" avec les bailleurs, - Action renforcée sur une dizaine de copropriétés dégradées et lutte contre les marchands de sommeil, - Politique de peuplement : arrêter de mettre des pauvres avec des pauvres. 2/ Donner sa chance à chacun Ecole / petite enfance : - Rendre effectif la construction de crèches dans les quartiers avec un bonus Quartier Politique de la Ville de 1000 €. Avec un objectif de construction de 30000 places sur le quinquennat, - 2 adultes par classe en maternelle avec accompagnement des communes par l’Etat pour recruter les ATSEM, - 30 000 stages de 3ème (15000 entreprises /15000 Etat), - Education à la culture et au sport avec les associations, - Enseignement supérieur : quotas de boursiers dans Parcoursup, mise en place du tutorat généralisé et renforcement de l'accès des jeunes des quartiers aux grandes écoles & université. Emploi / formation / Economie : - Formation : mise en place d'une prépa apprentissage, créer un CFA dans les lycées, - Entreprises : généralisation emplois francs / territoire zéro chômeur / garantie jeune, - Appel à l’engagement des entreprises et des syndicats. 3/ Faire la République Lutte contre le racisme et l’antisémitisme Lutte contre les discriminations, Egalité Femme-Homme, Lutte contre la radicalisation, Voilà pour l'essentiel.
- Tribune parue dans Libération : "Nous voulons plus qu'un plan banlieues !"
"Les banlieues ne doivent pas être traitées comme étrangères à la République, et le soutien de l’État quasiment assimilé à de l’aide au développement. Celles et ceux qui vivent dans ces territoires ne sont pas des citoyens de seconde zone. Le traitement spécifique doit être remplacé par le même accès aux droits pour tous les Français." Dans une tribune publiée dans Libération, Cécile RILHAC affirme une nouvelle fois, avec ses collègues LREM du groupe de travail sur les QPV (Quartier Politique de la Ville), que le plan BORLOO n'est pas qu'une question de moyens mais doit permettre de réfléchir à une sortie définitive d’une politique de la ville inefficace et à bout de souffle, pour aller vers un instrument d’équité de tous les territoires de la Nation, sans opposer nos compatriotes entre eux. Nous voulons plus qu’un plan banlieues ! «Les banlieues ne doivent pas être traitées comme étrangères à la République», appelle un groupe de parlementaires LREM engagés pour «sortir nos quartiers de leur situation de territoires de seconde zone». Nous, parlementaires de La République en Marche, impliqués dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV), dont nous sommes pour beaucoup issus, forts de notre diversité, tenons à être force de propositions pour en finir avec les ghettos et l’assignation à résidence. Le président de la République s’exprimera le mardi 22 mai pour lancer la mobilisation nationale en faveur des quartiers, alors qu’une résignation forte se fait ressentir dans ces territoires. Dès la campagne présidentielle, puis dans son discours de Roubaix-Tourcoing, le président de la République a fixé un cap clair : l’heure est à l’action et tout se fera ensemble, avec les acteurs de terrain. Encore un plan banlieues, diront certains. Nous voulons sortir de manière claire et définitive d’une politique de la ville inefficace et à bout de souffle, pour aller vers un instrument d’équité de tous les territoires de la Nation, sans opposer nos compatriotes entre eux. Les quelque 6 millions de Français qui vivent dans ces quartiers en difficulté n’ont pas à justifier la nécessité d’un investissement des pouvoirs publics. L’État doit rendre compte de l’accès équitable de tous les habitants aux services publics. Ce bouleversement de logique est la seule manière de ne plus jamais avoir à réfléchir à un plan banlieues. Il permettra aussi d’assurer une équité de traitement de tous les Français où qu’ils résident, dans nos campagnes ou dans nos villes, en métropole ou en outre-mer. Les banlieues ne doivent pas être traitées comme étrangères à la République, et le soutien de l’État quasiment assimilé à de l’aide au développement. Celles et ceux qui vivent dans ces territoires ne sont pas des citoyens de seconde zone. Le traitement spécifique doit être remplacé par le même accès aux droits pour tous les Français. Pour assurer la solidarité nationale, un mécanisme d’évaluation et de correction des inégalités devrait être mis en œuvre par une méthode statistique, en lien avec la réforme de la fiscalité locale. L’objectif serait de mieux mesurer les inégalités sociales et territoriales, pour les combattre avec force. Éducation, formation et emploi Les efforts doivent être poursuivis et concentrés sur l’éducation, pour lutter contre les inégalités à la racine. Nous pourrions aller plus loin dans le dédoublement des classes en zones d’éducation prioritaire, notamment en envisageant de l’expérimenter jusqu’au CM2 dans certains quartiers en difficulté. Nous croyons en l’école publique qui, avec des moyens adaptés et l’implication des équipes éducatives, doit parvenir à ouvrir les voies d’excellence à celles et ceux qui le souhaitent, sans la création d’un nouveau parcours spécifique. L’accès aux classes préparatoires et aux grandes écoles, de commerce, d’ingénieurs, ou encore de préparation aux concours de la fonction publique, tout comme à la formation en apprentissage de métiers d’avenir, doit tendre vers une meilleure représentativité sociale et territoriale. Le Président s’est engagé avec détermination pour une politique efficace de lutte contre les discriminations, notamment à l’embauche. Nous devons permettre aux habitants des quartiers, en particulier aux jeunes, d’être pleinement inclus. Pour cela, les entreprises et projets issus de l’économie sociale et solidaire (ESS) représentent un levier puissant contre l’exclusion. La stigmatisation doit changer de camp. Il convient d’intensifier les campagnes de «testing» contre les discriminations, «traquer les employeurs» qui ne respectent pas la loi et «pénaliser les entreprises qui ont recours à ces pratiques», comme l’a expliqué le chef de l’État. Le «name and shame» sera une mesure forte, en permettant de rendre public le nom des entreprises fautives. Afin de parvenir à des résultats tangibles et rapides dans nos quartiers, des solutions pragmatiques doivent être co-construites au plus près du terrain. Et pour cela, si la mobilisation de l’ensemble des acteurs est nécessaire, celle des habitants est indispensable. Ainsi, la concertation et le droit à l’expérimentation doivent être renforcés dans les territoires. Les actes sont déjà là : emplois francs, la police de sécurité du quotidien, ou encore le dédoublement des classes de CP et CE1 ont été lancés par gouvernement. Nous saluons ces mesures qui ont été prises dans une logique d’équité et mises en place dans le cadre de dispositifs de droit commun, et non par la politique de la ville. Nous réaffirmons notre confiance envers le gouvernement pour aller plus loin, avec l’ensemble des acteurs. Députés de la Nation, nous serons au rendez-vous pour veiller à la mise en œuvre des actions à venir, pour rappeler au gouvernement ses engagements, et pour faire remonter la parole des habitants des quartiers. Nous prenons l’engagement de tout faire pour sortir nos quartiers de leur situation de territoires de seconde zone. En somme, nous voulons plus qu’un plan banlieues : une mobilisation nationale pour l’humain. J'ai enseigné 20 ans en REP dont 16 à Argenteuil, grandi en banlieue avec mes potes des quartiers et cités d'Asnières, de Gegen, de Colombes ou Bois-Co...Mes enfants ont toujours était scolarisé en REP, aujourd'hui encore... alors oui #labanlieuejeconnais. https://t.co/VQE2NyenJo pic.twitter.com/sco6s5DRtl — Cécile RILHAC (@Cecile_Rilhac) 21 mai 2018 Retrouvez ici la liste complète des signataires.
- Journée internationale du Vivre ensemble en paix
En cette journée dédiée à la paix et au vivre ensemble, Cécile RILHAC a souhaité rappeler que la devise "Liberté, Egalité, Fraternité", gravée sur les monuments de la République et aux frontons de nos édifices publics, porte sur des valeurs fondamentales autant que fondatrices de notre identité nationale. Le vivre ensemble n'est pas une utopie, c'est ce que nous avons de mieux à faire valoir, à condition d'accepter toutes les différences, qu'elles soient d'ordre culturel, religieux, sexuel, philosophique ou politique. A condition, aussi, de poursuivre et d'accentuer la lutte contre toutes les formes de discriminations et son corollaire, souvent minimisé, la lutte contre les stéréotypes. Car aucune société ne saurait être véritablement libre et humaine en cultivant le repli, le rejet de l'autre, le mépris et l'exclusion.
