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  • Photo du rédacteurCécile RILHAC

Commission : Cécile RILHAC intervient sur l'évaluation de la loi pour une école de la confiance


Aujourd'hui, la Commission des Affaires culturelles et de l’Éducation examinait le rapport de la mission d’évaluation de l’impact de la loi pour une école de la confiance, conduite par Madame Géraldine BANNIER et Monsieur Jérôme LEGAVRE.


Promulguée le 26 juillet 2019, la loi pour une école de la confiance poursuit quatre grands objectifs :

  • garantir la maîtrise des savoirs fondamentaux par tous les élèves en réaffirmant l’importance de l’engagement de la communauté éducative au service de l’école de la confiance

  • ouvrir, pour l’école, des perspectives d’innovation afin de s’adapter aux besoins et aux spécificités de tous les territoires en permettant notamment l’enrichissement de l’offre de formation et l’adaptation des structures administratives aux réalités locales

  • proposer diverses dispositions pour améliorer la gestion des ressources humaines au sein de l’éducation nationale, et notamment la formation initiale des professeurs

  • mettre en œuvre diverses mesures de simplification du système éducatif.


Parmi les principales mesures de ce texte de loi, on peut citer l'obligation de scolarisation dès l'âge de 3 ans, le renforcement de l'école inclusive avec la mise en place des pôles inclusifs d'accompagnement localisés (PIALs), l'obligation de formation jusqu'à 18 ans ou encore la mise en place des Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (INSPÉ).


Au cours de la présentation de ce rapport, Madame RILHAC est intervenue sur le sujet de la formation des enseignants et notamment sur le rôle des INSPÉ. L’étude d’impact du projet de loi stipulait que la mise en place des INSPÉ visait à pallier trois carences : l’absence de lien suffisant entre la formation des enseignants et les données de la recherche universitaire ; le manque d’intégration des enseignants-chercheurs des autres composantes de l’université́ dans les INSPÉ et enfin la mobilisation imparfaite de « l’expérience des professeurs de terrain ». Quatre ans après la mise en œuvre de cette loi, force est de constater que la révolution attendue du rôle des INSPÉ dans la formation des enseignants ne semble pas avoir eu lieu. Aussi, Madame RILHAC a demandé aux co-rapporteurs d'établir un bilan précise de la mise en oeuvre des INSPÉ, notamment quant au volet relatif à l’apprentissage des gestes professionnels des métiers de l’enseignement ; et leur a demandé de développer leurs recommandations pour l'amélioration de la formation des enseignants.


Retrouvez ci-dessous l'échange entre Madame Cécile RILHAC et les deux rapporteurs.



Intervention de Cécile RILHAC





Réponse de Géraldine BANNIER





Réponse de Jérôme LEGAVRE


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