Biographie

Mère de 3 jeunes enfants, Cécile Rilhac vit dans le Val d’Oise depuis 1999.

Avant d’être élue députée de la 3eme circonscription du Val d’Oise, elle a grandi dans les Hauts-de-Seine, à Bois-Colombes, et a suivi sa scolarité à Asnières. Après des études STAPS à l’Université de Nanterre, elle a exercé en tant que professeur d’EPS pendant 20 ans, dont 16 ans à Argenteuil. Ayant réussi le concours de chef d’établissement en 2016, elle a été nommée principale adjointe au collège Pablo Neruda de Pierrefitte-sur-Seine (93). Sportive, elle a entrainé dans un club de gymnastique de Bois-Colombes pendant 15 ans, jusqu’en 2009, puis a ensuite repris l’entrainement et la compétition en natation en s’engageant parallèlement dans l’équipe dirigeante de son club dont elle a été élue présidente. Militante associative, elle a été présidente de l’association de parents d’élèves des écoles de ses enfants à Montigny-lès-Cormeilles. Elle a participé à la création d’un collectif de parents d’élèves des établissements scolaires de sa commune afin de favoriser la communication entre l’institution et les parents et les échanges entre parents.

A l’Assemblée nationale, Cécile Rilhac est membre de la commission des affaires culturelles et de l’éducation qui est une des huit commissions permanentes et dont les compétences sont les suivantes :

  • enseignement scolaire
  • enseignement supérieur
  • recherche
  • jeunesse
  • sports
  • activités artistiques et culturelles
  • communication
  • propriété intellectuelle

Elle est également membre des groupes d’amitié suivants :

  • Groupe France-Québec dont elle est vice-présidente
  • Groupe France-Algérie dont elle est secrétaire
  • Groupe France-Finlande
  • Groupe France-Japon
  • Groupe France-Maroc
  • Groupe France-Portugal
  • Groupe France-Tunisie

Le rôle premier d’un groupe d’amitié consiste, comme son nom l’indique, à tisser un réseau de liens personnels entre les parlementaires français, leurs homologues étrangers et les acteurs de la vie politique, économique, sociale et culturelle du pays concerné.

En conduisant ces activités, les groupes d’amitié donnent une dimension parlementaire aux relations diplomatiques traditionnelles. Les missions ou réceptions qu’ils organisent, de même que leurs auditions, peuvent ainsi contribuer à réactiver ou à enrichir les relations avec le pays concerné. La pratique consistant, pour les Présidents de la République successifs, à inviter un ou des présidents de groupes d’amitié lors de leurs voyages dans le ou les pays concernés illustre l’importance reconnue à cette forme d’échanges interparlementaires dans les relations bilatérales.

Enfin, les groupes d’amitié jouent un rôle croissant dans la politique de relations internationales de l’Assemblée nationale. À ce titre, ils peuvent être associés au programme de réception à l’Assemblée des hautes personnalités étrangères, ou à l’organisation de colloques internationaux. Les groupes d’amitié sont également de plus en plus sollicités pour servir de point d’appui aux actions de coopération interparlementaire engagées par l’Assemblée nationale au bénéfice de parlements étrangers.

Cécile Rilhac est par ailleurs membre titulaire du Conseil supérieur des programmes ainsi que de la Commission nationale d’évaluation des politiques de l’Etat outre-mer.

Le Conseil supérieur des programmes réunit des universitaires, des chercheurs, des spécialistes du système éducatif et des représentants élus de la Nation et de la société. Il répond :

  • à une demande de transparence dans le processus d’élaboration des programmes d’enseignement
  • à un besoin de cohérence entre les contenus dispensés, le socle commun de connaissances, de compétences et de culture, les évaluations et la formation des enseignants

Il émet des avis et formule des propositions sur :

  • la conception générale des enseignements dispensés aux élèves des écoles, des collèges et des lycées, et l’introduction du numérique dans les méthodes pédagogiques et la construction des savoirs
  • le contenu du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, et des programmes scolaires, en veillant à leur cohérence et à leur articulation en cycles, ainsi que les modalités de validation de l’acquisition de ce socle
  • la nature et le contenu des épreuves des examens conduisant aux diplômes nationaux de l’enseignement du second degré et du baccalauréat, ainsi que les possibilités d’adaptation et d’aménagement de ces épreuves pour les élèves présentant un handicap ou un trouble de la santé invalidant
  • la nature et le contenu des épreuves des concours de recrutement d’enseignants des premier et second degrés, les possibilités d’adaptation et d’aménagement de ces épreuves pour les candidats présentant un handicap ou un trouble de la santé invalidant, ainsi que les objectifs et la conception générale de la formation initiale et continue des enseignants

Le Conseil supérieur des programmes travaille sur saisine du ministre chargé de l’éducation nationale. Il lui est également possible de se saisir de toute question relevant de sa compétence.

La Commission nationale d’évaluation des politiques de l’Etat outre mer a pour mission de suivre et d’évaluer la mise en œuvre de l’ensemble des politiques publiques de l’État dans les Outre-mer ; en particulier les mesures en faveur du développement économique et social.

Cette commission est composée de 39 membres dont 10 députés, 10 sénateurs, 2 membres du conseil économique social et environnemental (auxquels s’ajoutent 10 députés, 10 sénateurs et 2 membres du CESE ayant la qualité de suppléants), 11 représentants de collectivités et 6 représentants de l’État.

Un député est un élu qui, à l’Assemblée nationale, participe au travail législatif et au travail de contrôle du Gouvernement.

Il appartient obligatoirement à l’une des huit commissions permanentes de l’Assemblée dont la fonction principale est de préparer le débat qui aura lieu en séance publique et qui aboutira au vote de la loi.

Il peut déposer des propositions de loi.

En commission, puis en séance publique, il peut proposer, par amendement, des modifications au texte examiné et prendre la parole.

En cas de désaccord avec les sénateurs au terme de la « navette » entre les deux chambres, et si la commission mixte paritaire ne parvient pas à un texte commun, les députés peuvent statuer définitivement sur demande du Gouvernement (art. 45 al. 4 de la Constitution).

Après le vote d’une loi, un député peut, avec au moins cinquante-neuf autres députés, saisir le Conseil constitutionnel pour qu’il se prononce sur la conformité du texte voté à la Constitution.

Au titre du contrôle, le député peut interroger le gouvernement, examiner son action au sein d’une commission, voire, s’il est rapporteur spécial au sein de la commission des finances, contrôler l’emploi de l’argent public.

Il peut également, en signant une motion de censure qui sera soumise au vote de l’ensemble des députés, mettre en cause la responsabilité du Gouvernement.

En cas de dissolution de l’Assemblée nationale, il est renvoyé devant ses électeurs.

Par ailleurs, un député peut être élu, par les autres députés, membre de la Cour de justice de la République (composée de 6 députés, 6 sénateurs et 3 magistrats) afin de juger les membres et anciens membres du gouvernement.

Enfin, les députés forment, avec les sénateurs, la Haute Cour chargée, depuis la révision constitutionnelle du 23 février 2007, de se prononcer sur une éventuelle destitution du président de la République.

Les 577 députés de l’Assemblée nationale sont élus pour cinq ans (sauf dissolution), au suffrage universel direct et au scrutin majoritaire uninominal à deux tours.

Outre les députés élus dans les départements divisés en autant de circonscriptions électorales qu’il y a de sièges à pourvoir, 6 députés sont élus dans les collectivités d’outre-mer (3 en Polynésie française, 1 à Wallis-et-Futuna, 1 à Saint-Pierre-et-Miquelon, 1 à Saint-Barthélémy et Saint-Martin) et 2 sont élus en Nouvelle-Calédonie.

De plus, pour la première fois en 2012, les Français établis à l’étranger ont élu onze députés à l’Assemblée nationale. Onze circonscriptions électorales ont été créées à cet effet (6 en Europe, 2 en Amérique, 2 en Afrique et 1 en Asie)

Bien qu’élu dans le cadre d’une circonscription, chaque député, compte tenu de la mission de vote de la loi et de contrôle de l’action du gouvernement dévolue à l’Assemblée nationale, représente la Nation tout entière et est à ce titre détenteur d’un mandat national.